L’EPA: une expertise confirmée dans la valorisation patrimoine culturel Africain
Unique établissement universitaire à vocation international spécialisé dans la conservation et la médiation du patrimoine culturel en Afrique, l’Ecole du Patrimoine Africain confirme sa notoriété sur le continent depuis bientôt un quart de siècle. Entre formation diplômante, certifiante et continue, développement de programmes spécifiques relatifs à la conservation et à la promotion du patrimoine culturel, session de sensibilisation et action de conservation, l’Epa confirme une expertise en faveur de la valorisation du patrimoine culturel africain.
Un quart de siècle bientôt. Présence dans vingt-six pays francophone, anglophone, hispanophone et lusophone. Plus de deux mille professionnels formés avec un vaste réseau et plus d’une centaine d’étudiants en cycle de formation avec à la clé plus d’une dizaine d’expositions, et des colloques et ateliers. Voilà l’Epa en chiffres. Des chiffres qui édifient et révèlent le travail de précurseur réalisé par cette institution spécialisée dans la conservation et la valorisation du Patrimoine culturel. Après sa reconnaissance par l’Union Africaine depuis Janvier 2015, comme une organisation panafricaine à vocation régionale, elle étend sa zone d’activités aux 54 pays de l’Union et la diaspora.
Dirigée par Docteur Franck Komlan OGOU, l’Epa continue de maintenir le cap avec sa mission de base qui est de contribuer au développement socio-économique des pays et peuples africains, à travers la conservation et la valorisation de leurs patrimoines culturels. Il est aussi question pour l’Epa à ses origines de renforcer le réseau des professionnels africains capables d’assurer la conservation et la mise en valeur du patrimoine culturel dans les domaines de la conservation et de la médiation du patrimoine culturel mobilier et immobilier, sans oublier le patrimoine naturel.
Dans cette optique, il incombe à l’Epa, d’une part de proposer aux publics africains des programmes permettant la découverte et la ré-appropriation de leur patrimoine culturel et d’autre part de promouvoir la réalisation de projets de développement socio-économique qui intègrent la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine culturel.
L’Ecole du Patrimoine Africain, reste à tout point de vue, un instrument utile jouant le rôle d’éveilleur de conscience, de conseiller, d’accompagnateur, d’assistant technique pour les pays, communautés, associations, entrepreneurs culturels africains. Elle propose aux Etats africains et à la diaspora de former des professionnels de la conservation et de la mise en valeur du patrimoine culturel. Elle a démarré avec une mission essentiellement axée sur la conservation, la gestion et la médiation des collections dans les musées africains, mais par la suite l’Epa a diversifié ses activités en s’occupant des bibliothèques et des archives, puis en passant au patrimoine bâti, au patrimoine naturel et au patrimoine immatériel.
Avec le dynamisme de son équipe de jeunes professionnels, elle recrute depuis la rentrée universitaire 2018-2019, des étudiants pour une formation initiale et diplomante grâce à une Licence professionnelle en Gestion du Patrimoine Culturel. Ce qui reste une évolution notoire dans la mission de départ, où l’Epa accueillait exclusivement les professionnels en activité dans le milieu du patrimoine culturel.
Dans la réussite de sa mission, l’Epa bénéficie de l’appui de plusieurs partenaires notamment, l’Université d’Abomey-calavi au Bénin, l’Université de Paris 1 Panthéon Sorbonne en France et le Centre International d’Etudes pour la conservation et la restauration des Biens Culturels (ICCROM) en Italie sans oublier l’Unesco à travers le Centre du patrimoine mondial.
En collaboration avec les organes consultatifs de l’Unesco, l’Epa met en œuvre depuis environs deux décennies pour le compte du Fonds pour le Patrimoine Mondial Africain, les cours régionaux d’élaboration des dossiers d’inscription des patrimoines sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.
Depuis sa création, l’Epa a mis en œuvre plusieurs programmes en faveur du patrimoine culturel et des professionnels sont le premier reste le PREMA de 1990 à 2000. Il s’agit du programme pour la Prévention dans les Musées Africains, initié par l’ICCROM, qui a permis d’améliorer les sensiblement les conditions de conservation et l’image des musées sur le continent.
L’autre programme mis en œuvre par l’Epa est Musée au service du développement (MSD) qui a consisté à la mise à jour des compétences des professionnels des musées africain dans le domaine de la conservation et la poursuite des actions de diffusion.
Autant de réalisation qui augure de belles perspectives pour le patrimoine culturel africain. Il ne reste qu’à souhaiter une bonne suite au nouveau directeur et son équipe.
Sessi TONOUKOUIN
